(Tonite) Anti-capitalist solidarity with sex workers

Solidarité anticapitaliste avec les travailleuses et travailleurs du sexe.
la troisième d’une série, Autodétermination(s) contre la répression de l’État

Mercredi, le 16 avril, à 19h

Café Aquin, A2445, UQAM (métro Berri-UQAM)[:]

une garderie sera disponible, ainsi que la traduction EN-FR. Si vous avez des besoin d’accessibilité particuliers, merci de nous contacter à : educationpopulaire@clac-montreal.net.

Panel et discussion pour bâtir une solidarité anticapitaliste avec les travailleuses et travailleurs du sexe.

Frederique Chabot est une alliée au sein du mouvement pour les droits des travailleuses et travailleurs du sexe et est membre de POWER (Prostitutes of Ottawa-Gatineau, Work, Educate, Resist), un groupe de défense des droits des travailleuses et travailleurs du sexe. Fred nous parlera de comment des modèles de criminalisation destinés à «renforcer» l’égalité entre les genres et pour les personnes racisées fonctionnent en réalité. Elle nous parlera aussi des relations entre les travailleuses et travailleurs du sexe et la police d’Ottawa, quand cette dernière ciblait directement les travailleuses et travailleurs du sexe travaillant dans la rue et maintenant qu’elle cible plutôt les clients et les «trafiquants». Elle examinera aussi la construction de l’image des travailleuses et travailleurs du sexe comme des criminelLEs, des déviantEs ou des victimes et l’impact de cet image dans l’intervention policière.

Betty Iglesias travaille chez ASTT(e)Q, Action Santé Travesti-e-s et Transexeul-le-s du Québec. ASTT(e)Q a pour mission de favoriser la santé et le bien-être des personnes trans par l’intermédiaire du soutien par les pairs et de la militance, de l’éducation et de la sensibilisation, de l’empowerment et de la mobilisation. Betty nous parlera du travail de ASTT(e)Q pour l’autodétermination des travailleuses et travailleurs du sexe.

Robyn Maynard écrit à propos de la nécessité de décriminaliser le travail du sexe et travaille chez Stella, un organisme qui défend la sécurité et la dignité des travailleuses et travailleurs du sexe. Elle Elle nous parlera de la lutte pour la décriminalisation du travail du sexe du point de vue de l’autodétermination; nous montrant comment les lois canadiennes et le fameux système suédois empêchent les travailleuses et travailleurs du sexe de lutter pour leur autodétermination. Elle tracera des parallèles avec le soutien anticapitaliste avec les travailleuses et travailleurs immigrantEs et d’autres luttes du travail.

Contexte : http://robynmaynard.com/ 2012/07/15/carceral-feminism-the-failure-of-sex-work-prohibition-3

Organisé par :
Le comité Éducation populaire de la CLAC
educationpopulaire@clac-montreal.net
www.clac-montreal.net

Le comité Éducation populaire de la CLAC est un comité du GRIP UQAM et un groupe de travail du GRIP Concordia.